• Chapitre 17 : "Puis tout bascule"

    Une semaine s'est passée depuis que j'ai appris la vérité à ma mère ainsi que ma soeur sur mes allés venues, ma fugue, mes pleurs, ma dérision. 1 semaine que nous cohabitons, elles moi et Maellys dans une parfaite harmonie,  1 semaine que je m'endort et me réveille en posant mes yeux sur la plus belle femme , la mienne.

    Mais ce matin là, quand je me suis réveillée, mon regard s'est posé sur une place vide dans mon lit. Personne dans ma chambre. Depuis combien de temps elle est levée, pourquoi elle ne m'a pas réveillée?

    Je me lève et je descend dans la cuisine. Pas l'ombre de ma mère ni de ma soeur. Par contre, j'aperçois Maellys sur le canapé qui fixe le téléviseur alors qu'il n'est même pas allumé.

    -Maellys, qu'est ce que tu regardes?

    Elle ne se retourne même pas et ne prend pas la peine de répondre à ma phrase. J'ai un mauvais préssentiment. Je me plante devant elle, et je vois que ses yeux sont humide.

    Elle a pleuré.

    -Gaby, je dois te parler.

    -Oui?

    Elle me regarde d'un air triste, et j'ai peur de comprendre ce qu'il se passe.

    - Ma tante m'a appelée ce matin. Je suis descendue pour répondre pour ne pas te réveiller. Elle m'annonçait que mon père l'avait appelée pour qu'elle s'occupe de moi. Il est parti dans une clinique où on prend son cas en charge.Je pars dans 1 semaine.

    Mon cœur se met à battre à cent à l'heure, mon corps tremble et  les larmes me montent aux yeux. Je me retient pour ne pas m'évanouir.

    - A 6heures d'ici.

    Je tiens le mur pour ne pas m’effondrer sur le sol. Des larmes coulent sur ma joue.

    Maellys se lève et sèche doucement mes larmes, puis elle pose doucement ses lèvres sur les miennes en me prenant par la taille, puis elle m'embrasse lentement et là je fonds totalement et je m'évanouis vraiment.

    Quand je reprend conscience, je suis allongé sur le canapé, avec Maellys contre moi. Quand elle voit que j'ouvre les yeux, elle me sourit et m'embrasse à nouveau. Ses lèvres parfaites frôlent doucement les miennes et s'entrouvrent lentement avant de m'embrasser à m'en faire rêver. Je pousse un léger gémissement.

    -On a vécu beaucoup trop de choses pour que je nous oublie.

    -J'ai trop rêvé de t'avoir pour t'abandonner maintenant. Je te promets que je trouverais un moyen pour venir te voir régulièrement.

    Elle me regarde, rassurée, pose sa tête sur moi et ferme les yeux. Je fais de même.

     


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